Rossignol à la langue pourrie "50 ans de l'Essaïon"
Poète des petites gens et des malfrats au début du XXe siècle, Rictus décrit les personnages du peuple avec une vérité qui bouleverse et surprend. Au fil de son écriture unique, nous passons d’une beauté sombre à la vibration dorée d’un rayon de soleil qui traverse les murs, et le spectacle de cette humanité apparaît dans des tons qui empruntent aux œuvres de Van Gogh ou Mark Rothko.
Seule en scène, dans un splendide écrin de mots, le jeu singulièrement lumineux d’Agathe Quelquejay restitue la substance des octosyllabes de Rictus. Solaire et joyeuse, incandescente et vibrante, elle offre à notre écoute une langue populaire haute en couleurs, fascinante invitation à revisiter le français d'aujourd’hui.
Merci au photographe Lee Jeffries de nous autoriser à utiliser ce cliché, lourd de sens puisqu'il met ici en lumière une petite fille sans abri, en Angleterre.
Avec le soutien de l'ADAMI dans le cadre du dispositif déclencheur théâtre.